Voilà près de cent cinquante ans, la vallée de l’Omo devenait terre d’accueil d’une peuplade, dont le sobriquet original était celui de « mangeurs d’éléphants ».
En proie aux instabilités géopolitiques, leur nouveau territoire n’a cessé ces années durant, d’accuser les sécheresses, les famines et les soubresauts des tensions issues des pays frontaliers.
Malgré cela, les Nyangatom, « Seigneurs guerriers de l’Omo », doivent peut-être leur survie à leur vision religieuse de l’homme social et de l’univers.